Pratiquez la gratitude… pour de bonnes choses dans votre environnement professionnel!

gratitudeLa période des vacances est commencée pour certains. Pour plusieurs, il reste encore quelques semaines avant cette période de repos bien méritée. Que faire pour que ce temps soit plus agréable?

Votre défi des prochains jours consiste à pratiquer la gratitude envers votre travail. Pensez à votre travail, qu’appréciez-vous à propos de celui-ci? Choisissez une chose pour laquelle vous êtes reconnaissant de façon quotidienne dans votre travail. Écrivez-la et si vous êtes capable, trouvez une photo pour l’identifier et vous en rappeler.

L’expérience de la gratitude a longtemps été associée à des bénéfices au niveau de la santé, et maintenant, la recherche le justifie. Les chercheurs Robert A. Emmons, PhD et Michael E. McCullough, PhD ont constaté que parmi les bénéfices, les gens qui tenaient un journal de gratitude, une liste d’appréciations ou d’autres interventions similaires sur une base hebdomadaire ont obtenu ce qui suit:
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  • ils ont fait de l’exercice plus régulièrement, ils avaient moins de symptômes physiques, ils se sentaient mieux dans leur vie et étaient plus optimistes que ceux qui ont connu des événements compliqués ou neutres
  • ils étaient plus susceptibles d’avoir fait des progrès vers des objectifs personnels importants et d’avoir expérimenté moins de dépression et de stress
  • ils ont profité d’une meilleure qualité et durée de sommeil
  • ils ont expérimenté des humeurs positives : la vigilance, l’enthousiasme, la détermination, l’attention et l’énergie
  • ils étaient plus susceptibles d’avoir aidé quelqu’un avec un problème personnel ou d’avoir offert un soutien émotionnel
  • ils ont eu un plus grand sentiment de connexion avec les autres.

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Un autre des résultats de leurs recherches a été la distinction entre la gratitude (une humble réception qui ne nécessite pas de remboursement) et l’endettement (un sentiment que l’on doit rembourser une dette). Ceux qui ont déclaré se sentir redevable à d’autres ont expérimenté plus de colère, des niveaux inférieurs de satisfaction, de bonheur, d’amour et de connexion avec les autres par rapport à ceux qui rapportaient se sentir reconnaissant envers les autres.

Pratiquez la gratitude maintenant et pendant les prochaines semaines. Lorsque les vacances arriveront, vous serez mieux disposés à profiter de l’effet régénérateur qu’elles vous apporteront.

Qu’est-ce que le mieux-être ?

Certains disent que nous avons juste besoin de regarder autour de nous pour être témoin d’une révolution du mieux-être dans notre culture – la croissance rapide de l’intérêt des consommateurs pour les spas, le yoga, la méditation, les aliments biologiques et les thérapies alternatives. Le coaching mieux-être est également un domaine émergent. Les magazines mettent l’emphase sur le style de vie « spa et mieux-être », et le « mieux-être » est couramment utilisé dans les noms de produits de santé, allant des vitamines aux aliments pour animaux. Cela nous amène à une question clé.

Qu’est-ce que le Mieux-être exactement ?

Trop souvent, le mieux-être est défini dans un cadre de maladie – réduire les risques à la santé et prévenir les maladies.  Selon le Dr John Travis, le mieux-être doit être regardé dans la globalité de la personne. Il y donne les caractéristiques suivantes:

  • Le Mieux-être est un choix – une décision que vous prenez pour vous diriger vers une santé optimale
  • Le Mieux-être est un mode de vie – un style de vie que vous concevez pour atteindre votre plus haut potentiel de bien-être.
  • Le Mieux-être est un processus – un développement de la prise de conscience qu’il n’y pas de limite, mais que la santé et le bonheur sont possibles à chaque instant, ici et maintenant.
  • Le Mieux-être est une canalisation équilibrée d’énergie – énergie est emmagasinée de l’environnement, se transforme à l’intérieur de soi, et retourne ensuite dans l’environnement tout autour de soi.
  • Le Mieux-être est l’intégration du corps, de la conscience et de l’esprit – l’appréciation que tout ce que vous faites, pensez, sentez, et croyez a un impact sur votre état de santé et de la santé du monde.
  • Le Mieux-être est l’acceptation de soi.

La philosophie du mieux-être de Dr Travis est fondée sur trois concepts clés: Le continuum Maladie-Mieux-être, le Modèle de l’Iceberg de la Santé et le Système énergétique du Mieux-être.

Dans cette chronique, j’aborderai le continuum Maladie-Mieux-être du Dr Travis, le premier de ses trois concepts clés de mieux-être.

Le mieux-être est un processus, jamais un état statique.

La plupart d’entre nous pensons au mieux-être en termes de maladie et supposons que l’absence de maladie indique le mieux-être. Il y a effectivement de nombreux degrés de mieux-être, tout comme il y a de nombreux degrés de la maladie. Le continuum maladie-mieux-être illustre la relation entre le paradigme de traitement et le paradigme de mieux-être.

 

continuum du mieux-être

 

Le déplacement du centre vers la gauche démontre un état d’aggravation progressive de la santé. En se déplaçant du centre vers la droite, le paradigme indique des niveaux croissants de santé et de mieux-être. Le paradigme du traitement (médicaments, chirurgie, psychothérapies, herbes, etc) peut vous amener au point neutre, où les symptômes de la maladie ont disparus. C’est tout ce qu’il est conçu pour faire.

Par contre, le paradigme du mieux-être peut être utilisé à n’importe quel point du continuum. Il vous aide à progresser vers des niveaux plus élevés de mieux-être. Le paradigme du mieux-être vous dirige vers le point neutre et vous encourage à aller le plus loin possible vers le mieux-être.

Sur le côté gauche du continuum, le paradigme du mieux-être n’est pas destiné à remplacer le paradigme de traitement mais plutôt de travailler en harmonie avec celui-ci. Si vous êtes malade, le traitement est important mais il ne faut pas s’arrêter au point neutre. Il faut tenter d’utiliser le paradigme du mieux-être et se déplacer vers le plus haut niveau de mieux-être.

Même si les gens n’ont pas toujours des symptômes physiques, ils peuvent encore être ennuyés, déprimés, tendus, anxieux, ou simplement mécontents de leur vie. Souvent, ces états émotionnels ouvrent la voie à des maladies physiques et mentales. Même le cancer peut être provoqué par un stress excessif qui a affaiblit le système immunitaire. Un état émotionnel négatif peut avoir évolué suite à des abus par le tabagisme, l’alcool, la surconsommation et la suralimentation. On peut tenter également de combler le vide laissé par certains besoins fondamentaux tels la reconnaissance, le respect, un environnement stimulant et favorable et un sens à la vie.

Le mieux-être n’est pas un état statique. Un haut niveau de mieux-être consiste à prendre soin de son état physique et mental ; à avoir un esprit constructif, à exprimer nos émotions de manière efficace, en étant impliqués de manière créative avec ceux autour de nous, à être préoccupé par notre environnement physique, psychologique et spirituel. En fait, ce n’est pas tellement là où vous vous situez sur le continuum qui importe mais la direction dans laquelle vous vous dirigez. Un haut niveau de mieux-être n’empêche pas les périodes de maladie et de faiblesse.

Motivation – le jus, donnez-moi le jus nécessaire!

Le « quoi », le « où » et le « pourquoi » de la motivation.

La motivation peut être considérée comme:

  • Comportementale – pour obtenir des conséquences souhaitées / éviter des conséquences indésirables.
  • Sociale – pour faire partie d’un groupe.
  • Biologique – pour augmenter / diminuer la stimulation ou pour activer les sens.
  • Cognitive – pour développer un sens ou une compréhension, acquérir un sentiment d’auto-efficacité et d’autorégulation.
  • Affective – pour augmenter le bien-être / diminuer le sentiment d’être mal.
  • Conative – pour atteindre un rêve personnel.
  • Spirituelle – pour comprendre le but / sens de sa vie.

En milieu de travail, la motivation peut être alimentée par le désir de:

  • Gagner un revenu.
  • Ressentir une satisfaction et un sentiment d’accomplissement.
  • Se sentir demandé; les personnes qui savent que leur travail fait partie intégrante du fonctionnement de leur milieu de travail et qu’elles font une différence si elles se présentent ou non, sont plus enclines à être motivées au travail.
  • Se sentir désiré dans le milieu de travail; différent de se sentir demandé, le sentiment que vous êtes aussi aimé et que votre présence n’est pas rechigné par des collègues ou la direction. Liée à la volonté de se sentir comme partie intégrante de l’équipe.
  • Sentir un défi.
  • Contribuer.
  • Utiliser ses compétences.

La motivation n’est pas simple:

  • Il est trop simpliste de dire, certaines personnes sont motivées et d’autres pas. Au contraire, les personnes sont motivées par et pour des choses différentes.
  • Une personne blessée/malade a besoin de savoir que sa réadaptation va la conduire à son résultat souhaité pour qu’elle soit motivée à la réadaptation. Ainsi, la personne, les intervenants en réadaptation et au retour au travail ont besoin de découvrir ensemble les résultats souhaités de la personne.
  • La confiance en soi et la motivation sont liées.
  • La motivation doit être comprise dans un contexte social.

Les actions qui conduisent à une meilleure réadaptation à travers des employés plus motivés:

  • Les contacts personnels entre les employeurs et les employés, des actions comme se rencontrer et se parler.
  • Le démarrage du processus de réadaptation le plus tôt possible, et l’employeur se doit d’être actif et impliqué dans le processus.
  • Aider les employés à formuler des objectifs de réadaptation – un facteur très motivant dans la réadaptation – combinée avec la flexibilité de ces objectifs, ce qui leur permet de changer en fonction du progrès dans le rétablissement.
  • Favoriser le pouvoir d’agir des employés afin qu’ils se responsabilisent et  participent à la prise de décisions dans leur propre développement professionnel.
  • Établir et favoriser la confiance entre l’employeur et l’employé. (La communication est un facteur crucial dans la création de confiance.)

Miser sur l’auto-efficacité et la motivation:

  • Le rôle modèle : les personnes peuvent se sentir inspirées en voyant les autres dans des postes similaires qui ont entrepris avec succès leur réadaptation.
  • Réaction émotionnelle : un exemple de ceci est d’engager la personne avec le sens de l’humour, ce qui peut soulager le stress associé au processus de réadaptation.
  • L’établissement d’objectifs réalistes.
  • Réduction de la rétroaction négative : le renforcement positif est susceptible d’entraîner des résultats positifs.
  • Encouragement : cela ne devrait pas être sous-estimé.
  • Soutiens sociaux : ce peut être des amis et de la famille, qui peuvent fournir des soins et la reconnaissance des objectifs atteints, ce qui aide les personnes à atteindre un sentiment de compétence.

En résumé:

  • Une meilleure attitude obtient de meilleurs résultats. Encourageant de constater que l’attitude vaut la peine.
  • Une forte motivation est liée à une croyance en l’importance de la réadaptation dans le rétablissement.
  • La surprotection, le manque d’informations et des messages « mixtes » ont des effets négatifs.
  • Les personnes très motivées croient qu’elles ont un rôle actif à jouer dans la réadaptation.
  • Ceux avec une faible motivation se sentent passifs et que le rétablissement “leur arrivera du ciel”.
  • Il y a un grand besoin d’information et de soutien pour les travailleurs blessés/malades en réadaptation. Connaissance de la bonne attitude joue un rôle essentiel et clé dans son élaboration.

Test – Retenez vos meilleurs employés!

magnagercontreventsetmareeComplétez ce test pour voir à quel point vous ou vos employés vous sentez bien dans le milieu de travail. Le test met en évidence les principaux facteurs pour retenir du personnel étoile.

Dans leur livre, Manager contre vents et marées – Développer les talents dans l’entreprise (2010, Village Mondial), les auteurs Marcus Buckingham et Curt Coffman font état des résultats de leur étude portant sur des entretiens avec plus de 80 000 gestionnaires – la plus vaste étude du genre jamais entreprise.

Dans le livre, les auteurs résument douze facteurs-clés de la rétention des employés étoiles. Si les employés peuvent répondre aux questions ci-dessous par l’affirmative, vous avez probablement un lieu de travail solide et productif avec le personnel qui est susceptible non seulement de rester dans les parages, mais de travailler avec plaisir et de façon productive.

Faites le test et voyez a combien de «oui» vous ou vos employés répondez:

  1. Est-ce que je sais ce qu’on s’attend de moi au travail?
  2. Est-ce que j’ai le matériel et l’équipement (outils) nécessaires pour accomplir correctement mon travail?
  3. Au travail, est-ce que j’ai l’opportunité de faire ce que je fais de mieux a chaque jour?
  4. Dans les sept derniers jours, est-ce que j’ai reçu une reconnaissance ou un éloge pour du bon travail?
  5. Est-ce que mon superviseur, ou quelqu’un au travail, semblent se soucier de moi en tant que personne?
  6. Y a-t-il quelqu’un au travail qui encourage mon développement?
  7. Au travail, est-ce que mes opinions semblent être prises en compte?
  8. Est-ce que la mission / but de mon entreprise fait en sorte que je sens que mon travail est important?
  9. Est-ce que mes collègues sont engagés à faire un travail de qualité?
  10. Est-ce que j’ai un meilleur ami au travail?
  11. Au cours des six derniers mois, j’ai parlé avec quelqu’un de mes progrès?
  12. Au travail, j’ai eu la possibilité d’apprendre et de grandir?

Comment se défaire de nos mauvaises habitudes

L’équipe de Globalité Mieux-être performance est de retour afin de vous servir. Nous tournons la page sur une année d’ajustements et nous faisons maintenant place à 2013 qui, j’en suis convaincu, saura nous impressionner avec de nouveaux défis tout excitants.

Au nom de toute l’équipe de Globalité Mieux-être Performance, que cette nouvelle année soit à la hauteur de vos attentes.

Puisque pratiquement tout le monde (dirigeants d’entreprises, gestionnaires, individus…) prend des résolutions qui, pour la plus part, ne seront pas tenu, j’ai pensé partager comment avoir des changements durables et se défaire de nos mauvaises habitudes qui nuisent à notre santé et notre mieux-être.

Pourquoi n’arrivons-nous pas à tenir nos résolutions? Parce que l’humain est un être d’habitude et que changer nécessite souvent de fournir des efforts que nous ne sommes souvent pas prêts à faire. La grande majorité de nos mauvaises habitudes viennent de nos pensées qui se sont transformées avec le temps en croyances.

Comment donc se défaire de nos mauvaises habitudes?
D’abord, il importe de préciser que très souvent nous avons des distorsions cognitives dans nos résolutions ou engagements. Nous allons, par exemple, utiliser des mots comme : tous les, définitivement, il faut que, je dois, sans discontinuer, plus du tout… Bref, c’est ce que l’on appelle du tout ou rien dans lequel nous nous imposons des mesures souvent draconiennes. Et de ce « tout ou rien », nous obtenons : rien.

Également, la plupart du temps, nous conservons des pensées erronées qui nous empêchent d’avoir une vision sur notre vie et des habitudes néfastes. Certaines personnes savent que leurs pensées, leurs habitudes, leurs rituels, ne les font pas progresser dans leur santé et leur mieux-être, mais elles les gardent.

Pourquoi cela?
Parce que ça les arrange! Vous ne croyez pas? En vérité, c’est ça, mais nous allons plutôt indiquer que la personne n’a pas atteint le niveau de disposition satisfaisant pour entreprendre le changement dans sa vie. À ce moment, dans notre tête, nous avons plus à gagner qu’à perdre en conservant cette pensée fausse ou cette habitude néfaste. Et pour cela, nous restons sages et nous ne nous faisons pas remarquer. Ainsi, nous nous perdons dans la masse, nous pensons comme tout le monde et obéissons à la croyance majoritaire.  Et si vous décidiez de sortir de la masse?

Voici une phrase d’Épictète pour changer vos habitudes et vos pensées erronées.
« Rien n’est plaisant ou déplaisant par nature; mais tout peut le devenir par habitude. »

Changez de voie
À force d’habitude vous tracez dans votre cerveau une voie définie. Puisque vos réactions sont les mêmes par rapport aux événements, vous prenez encore et encore cette même voie. Et, à force de passer dans cette voie, vous creusez un véritable canal. Il est grand temps de créer une nouvelle voie, non?

La sécurité
Personne n’aime être en état d’insécurité. Nous n’aimons pas être dans des situations inconnues. Nous avons peur de ne pas réussir lorsque nous ne connaissons pas quelque chose car nous allons être exposés aux critiques. Nous choisissons donc de demeurer dans notre zone de confort. Par contre, en choisissant la voie la plus sécuritaire, vous n’êtes pas certains d’arriver à votre destination.

Votre petit Gremlin intérieur vous indique des choses comme :

  • C’est quand même risqué.
  • Je suis trop âgé pour changer maintenant.
  • C’est trop ambitieux.
  • Les gens autour de moi ne seront pas contents et je ne veux pas me disputer avec eux.

Votre Gremlin ne veut pas le changement à cause d’un seul mot dont vous devez vous libérer : sécurité. Votre voie de sortie : Libérez-vous!
En terminant, sachez que la vie a deux portes : sur la première, il est inscrit « Sécurité » et sur la seconde, il est inscrit « Liberté ». Si nous choisissons la première, nous perdons les deux.

Questionnez votre liste de tâches et soyez bien

Santa Claus Reading a List --- Image by © Royalty-Free/CorbisEn dépit de nos meilleurs efforts pour éviter «le stress du temps des Fêtes», il semble toujours y arriver de manière aussi fiable que le Père Noël lui-même! La “liste à faire » semble impossible à réaliser et nous payons le prix physiquement et émotionnellement lorsque le stress est trop grand.

La façon de s’attaquer à une “liste à faire » n’est pas de la fuir, mais plutôt de la faire passer à travers un filtre ou un processeur et en déterminer les priorités et ce qui doit réellement être fait et ce qui ne doit pas être fait.

Ce filtre ou ce processus est la matrice Urgent / Important rendu célèbre par l’ancien président Eisenhower et le Dr Stephen Covey. Lorsque nous pressons tout sur notre liste de choses à faire dans cette matrice, l’information sort dans un des quatre quadrants: 1) Urgent / Pas important; 2) Urgent et Important; 3) Non Urgent / Pas important, et 4) Non Urgent / Important. Cela semble assez facile, mais cette matrice simple exige beaucoup de clarté quant à nos valeurs, nos priorités et nos croyances.

Dans le monde actuel, les informations véhiculées nous poussent à croire que tout sur notre liste est urgent et important. Cela va vous conduire au bord de votre « falaise de stress”, vous sentant ainsi dépassé et en perte de contrôle. Vraiment, il y a plus de choses sur votre liste de tâches que ce que vous pouvez éventuellement faire.

Essayez de réviser votre liste de choses à faire à travers ce filtre et vous réaliserez soudainement que vous devez être très clair quant a vos valeurs et vos priorités. Vous vous rendrez compte que certaines tâches que vous pensiez urgentes ne le sont pas, et que “important” nécessite une sérieuse autoréflexion.

Interrogez votre liste de tâches. Voici quelques questions pour vous aider à prioriser chaque élément de votre liste de tâches. Le résultat sera moins de stress et plus de mieux-être.

 

Important:

“Est-ce que compléter ceci m’amène à la réalisation de mes objectifs? »

« Comment cela me sert, sert les autres et le monde autour de moi »

« Est-ce une expression de qui je suis? »

« Suis-je fidèle/honnête envers moi-même »?

« Est-ce que cela affecte ma famille, mon emploi ou ma santé? »

« Est-ce que ceci ajoute de la joie à ma vie? »

Nous pouvons choisir de temps en temps de mettre de côté nos propres besoins, mais nous devons le faire consciemment et non pas comme une habitude.

 

Urgent:

« Est-ce que ne pas terminer cette tâche d’une manière opportune va avoir comme conséquence de: blesser quelqu’un; une perte d’affaires / bénéfice; une pénalité de performance? »

« Est-ce que l’urgence est davantage ma propre anxiété que la réalité »

« Est-ce que mon anxiété est exacerbée par de pauvres pratiques de mieux-être, par exemple, pas assez de sommeil, pas une bonne respiration, relaxation, trop de sucre, trop de caféine,…?”

“Suis-je clair sur ce que les autres attendent?”

“Ai-je moi-même mis en place “trop de promesses” et ainsi contribue à augmenter mes chances de « sous-production”?”

“Est-ce que je personnalise quelque chose qui n’est pas personnel?”

“Est-ce que j’essaie de plaire aux autres?”

“Qui établit l’échéancier et peut-il être atteint?”

“Est-ce que quelqu’un d’autre peut faire le travail?”

 

Quelques faits sur le trouble affectif saisonnier

Le 3 novembre dernier a marqué le changement d’heure. Cette période est associée avec le raccourcissement des jours et la baisse d’intensité lumineuse. Cette réduction d’ensoleillement et le raccourcissement des jours en fin d’automne provoquent chez certaines personnes des réactions apparentées à la dépression clinique et qui peuvent durer jusqu’au printemps.

On dit alors qu’elles souffrent du trouble affectif saisonnier (TAS) ou, si vous préférez, de la dépression saisonnière. Ces personnes manquent dramatiquement d’énergie, elles ont un désintérêt profond pour leur travail, leurs activités de loisirs et sociales. Elles ont un besoin excessif de sommeil, ont peine à se sortir du lit le matin. Elles n’ont le goût de rien si ce n’est de manger, surtout des féculents et des sucreries, pour lutter contre le froid et gagner un semblant d’énergie. Elles prennent donc du poids et, souvent, elles s’isolent.

Selon le Dr Brian Bexton, environ la moitié de la population va ressentir cette baisse d’énergie, surtout à partir de la fin octobre. Ce phénomène serait tout à fait normal. Néanmoins, il importe de s’en préoccuper «lorsque ça ne fonctionne plus, quand on commence à avoir des pensées sombres, quand on est découragé et que tout devient une montagne, pas juste un peu plus difficile, mais une montagne devant nous, là il faut consulter.» (Dr Bexton)

Quelques faits

  • Quoique le TAS existe depuis environ 150 ans, il n’a été reconnu comme trouble mental que dans les années ’80 ;
  • Le TAS est parfois désigné sous l’expression « blues de l’hiver ». Il arrive aussi que des personnes souffrent d’une version estivale du TAS ;
  • Le TAS peut affecter des enfants et des adolescents, toutefois il affecte plus souvent des individus âgés entre 20 et 45 ans ;
  • Le TAS est plus commun pour les femmes que pour les hommes ;
  • Plus on vit loin de l’équateur (que ce soit au Nord ou au Sud), plus on risque d’être atteint du TAS. Par exemple, une personne vivant dans le sud des États-Unis est moins à risque de souffrir du TAS qu’une personne vivant au Yukon, Canada ;
  • Environ 2 à 3 % des Canadien(ne)s sont atteints du TAS, quoique certaines statistiques fassent plutôt état de 5 à 10 % (Association canadienne pour la santé mentale).

Causes

La cause du TAS est inconnue, mais on croit qu’il pourrait provenir d’une exposition moindre à la lumière du soleil. Le TAS pourrait être lié à l’horloge biologique du corps qui régule la température et la sécrétion hormonale. En effet, le corps possède une sorte d’horloge biologique qui  pousse à vouloir dormir lorsqu’il fait nuit et à s’activer lorsqu’il fait jour.

Le TAS pourrait également être lié à la concentration de mélatonine dans le corps, une hormone sécrétée par la glande pinéale. Cette hormone somnifère que nous sécrétons naturellement la nuit, serait présente en trop grande quantité et cela dans la journée pour les personnes souffrant de dépression saisonnière. La lumière inhibe la production de mélatonine. C’est pourquoi le manque de lumière au niveau de la rétine aurait pour conséquence de ne pas bloquer la sécrétion de mélatonine le jour et de ce fait produirait une dérégulation de notre horloge biologique interne produisant des effets directs sur notre humeur, le sommeil et l’appétit.

Symptômes

  • Sommeil prolongé
  • Prise de poids
  • Plus grand appétit, particulièrement pour les glucides (sucres et féculents)
  • Fatigue et perte d’énergie
  • Anxiété accrue
  • Baisse de la libido
  • Difficulté à se concentrer et à terminer des tâches
  • Sentiment de paresse et de léthargie

Diagnostic

Il est difficile de diagnostiquer le trouble affectif saisonnier parce que ses symptômes sont les mêmes que ceux d’autres types de dépression ou même de troubles physiques, comme ceux liés à la glande thyroïde.

Une autre raison pour laquelle il est difficile de diagnostiquer le TAS, c’est que bien des gens sont sensibles aux conditions météorologiques. Si tu te sens un peu ennuyé un jour de pluie ou encore que tu as une souffrance psychologique, ça ne veut pas dire que tu as le TAS. L’aide d’un professionnel de la santé est essentielle.

Solutions possibles

  • Luminothérapie – Il s’agit en fait de s’exposer quotidiennement à une forte intensité lumineuse (lumière blanche à spectre continu), les yeux ouverts, entre 30 minutes et deux heures. Cette exposition peut se faire alors que l’on est occupé à n’importe quelle activité, en travaillant à l’ordinateur par exemple.
  • L’activité physique et/ou la pratique d’un sport (la course en particulier) libèrent des endorphines et de la sérotonine dans le cerveau, ce qui diminue la tension, les douleurs et entraîne une certaine euphorie, diminuant donc les sentiments dépressifs.
  • Profiter au maximum de la lumière du jour, soit le matin et le midi, pour bouger à l’extérieur.
  • Nutrition – Avoir une saine alimentation adaptée à soi.

Soyez vigilants et prenez soin de vous. En mangeant bien et en bougeant à l’extérieur pour profiter de la lumière du jour, vous diminuerez les risques et vous vous sentirez mieux.

Ensemble, faisons de petits pas pour le plaisir de changer et d’être mieux!

Carl Brouillette

Outils pour le changement

Très souvent, nous nous obstinons à faire continuellement des choses ou des actions qui nous empêchent d’améliorer notre état de mieux-être, notre état de santé ou de  nous améliorer tout simplement. Ainsi, il importe d’apprendre à devenir responsable et faire face au changement.

Orienter votre énergie vers les aspects positifs de votre situation

Pour accomplir un changement, il importe de comprendre où nous nous situons dans les stades de changement (voir article précédent). Il est crucial de ne pas garder votre attention et votre énergie sur ce que vous avez perdu. S’il en est ainsi, vos pensées orienteront votre centre d’attention sur les aspects négatifs de votre situation. Il est plus avantageux d’orienter vos pensées et votre centre d’attention sur la vision de mieux-être que vous désirez atteindre. Il est aussi avantageux d’avoir des émotions positives qui vous donneront la motivation et le courage d’agir en fonction de ce que vous désirez accomplir. Vous devez vous concentrer sur vos forces, vos talents et toutes les aptitudes qui peuvent être améliorées à court, moyen et long terme.

Votre passé n’existe déjà plus, votre futur n’est pas là, mais votre présent vous attend.

Allez à la conquête de votre présent,  des opportunités et des choses dont vous pouvez profiter plutôt que de vivre dans un passé qui n’existe déjà plus et un futur qui n’est pas arrivé. Seriez-vous capable de bien conduire votre véhicule vers l’avant si vous regardiez trop longtemps vers l’arrière à l’aide de votre rétroviseur?

Voici un outil pour vous aider à examiner vos options et prendre une décision éclairée qui vous permettra de vivre mieux la situation actuelle. Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

 

 

Téléchargez le PDF de cet outil.

Perte de la santé et deuil

Dans le cadre de ma pratique, je rencontre des gens qui, suite à un accident ou l’apparition d’un problème de santé,  se retrouvent en invalidité prolongée. Évidemment, personne ne cherche volontairement à perdre la santé et son revenu mais une perte est une perte. Perdre la santé est l’équivalent de n’importe quelle autre perte significative dans la vie d’une personne et une perte entraîne un deuil.

Les étapes du deuil – telles que décrites par Elizabeth Kubler Ross – s’appliquent complètement lorsque l’on perd la santé:

  • Déni, Choc, Isolement

  • Colère

  • Négociation

  • Dépression

  • Acceptation

Voici des exemples pour comprendre le lien entre le deuil et un enjeu de santé.

Déni, Choc, Isolement

La première réaction à l’annonce d’un problème de santé est de nier la réalité de la situation. C’est une réaction normale afin de rationaliser les émotions accablantes. C’est un mécanisme de défense qui tamponne le choc immédiat. Nous bloquons les mots et nous nous cachons des faits. Il s’agit d’une solution temporaire qui nous porte à travers la première vague de douleur. La réalité du problème de santé n’a pas encore été acceptée. On se sent étourdi et désorienté comme si tout est irréel.

À quoi cela ressemble?

« Je me sens non conscient et non concerne. »

« Ma santé est parfaite ». Et ce, malgré le fait que votre médecin vous ait dit par exemple:

  • Votre niveau élevé de stress peut entraîner un problème d’anxiété ou de dépression;

  • Votre niveau élevé de cholestérol peut entraîner une crise cardiaque;

  • Vos problèmes actuels vous empêchent de poursuivre au même rythme, vous aller frapper un mur et il sera plus difficile de surmonter votre problème de santé.

Vous êtes en déni.

Colère

A mesure que que les effets de masquage du déni et de l’isolement s’estompent, la réalité et la douleur réapparaissent. Nous ne sommes pas prêts. L’émotion intense est déviée de notre vulnérabilité et, elle est plutôt redirigée et exprimée comme de la colère. La colère peut être dirigée vers des objets inanimés, des étrangers, des amis ou de la famille. Rationnellement, nous savons qu’ils ne sont pas à blâmer. Émotionnellement, cependant, nous pouvons leur en vouloir de nous causer cette douleur. Nous nous sentons coupables d’être en colère, et cela nous rend encore plus en colère.

À quoi cela ressemble?

« Je sais que je dois perdre du poids mais c’est quelque chose que je ne peut faire maintenant. »

« Je sais que je dois ralentir et prendre soin de moi, mais je ne peux laisser tomber mon patron et mon équipe. »

« Je sais que je dois gérer mon stress mais je n’ai pas le temps maintenant. »

Négociation

La réaction normale à des sentiments d’impuissance et de vulnérabilité est souvent un besoin de reprendre le contrôle. Si seulement nous avions demandé des soins de santé/mieux-être plus tôt. Nous demandons souvent de l’aide provenant d’une source externe (par exemple médecin, Dieu, Ange, …) pour nous guérir.

À quoi cela ressemble?

« J’ai décidé d’arrêter de consommer. »

« J’ai décidé de prendre les médicaments. »

« J’ai décidé de modifier mes habitudes de vie pour mieux gérer mon stress et sortir de ma dépression. »

Dépression

Elle se produit en réaction au changement de la vie créé par la perte. Nous nous sentons profondément triste, sans espoir, épuisés et sans défense. La tristesse et le regret prédominent. Nous nous soucions du coût du traitement et l’effet que la maladie aura sur nos vies et ceux que nous aimons.

À quoi cela ressemble?

« Je me suis levé deux fois à 8h et me suis couché à 22h pour reprendre une routine. »

Acceptation

Elle vient quand les changements apportés sur nous suivant la perte sont stabilisés dans un nouveau style de vie. C’est le moment d’intégrer de nouvelles informations dans un mode de vie ou d’une manière d’être au monde qui fonctionne bien pour soi.

À quoi cela ressemble?

« J’ai une nouvelle image de moi. »

Bref, en prenant conscience de vos comportements et vos attitudes, vous évoluerez a travers ces stades et serez plus disposes a devenir responsable et entreprendre les changements dans votre vie.

Rappelez-vous que malgré un problème de santé nous pouvons vivre une vie centrée sur le mieux-être.

Rappelez-vous également que le mieux-être débute bien avant l’apparition d’un problème de santé.

« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. » – Albert Einstein